Recherche de financements : les conseils de la communauté COOPCITY

Pour rechercher des financements, de nombreuses sources existent. Reste à identifier celles qui conviennent le mieux à la maturité de votre structure et à vos ressources (car oui, c’est du taf) (comment ça, personne n’est étonné). Il n’y a pas de baguette magique, mais des pistes de réflexion à explorer sans se décourager si elles ne portent pas leurs fruits immédiatement. Petit tour d’horizon des leviers à activer et des conseils reçus par trois structures.

Comment démarcher et convaincre des donateurs privés ?

Les conseils donnés à Chantal Dehon, de chez ViceVersa HABITAT

Actions suggérées :

• Organiser un événement reflétant le caractère innovant de la solution en invitant les donateurs.
• Analyser les fondations et leurs spécificités (ex : la Fondation Portrait s’intéresse aux projets immobiliers et aux personnes âgées).
• Se concentrer sur les donateurs locaux.
• Faire appel à de nombreux petits donateurs (citoyens) au lieu de se concentrer sur quelques gros donateurs.
• Frapper à la porte de la Fondation Roi Baudouin (qui gère des centaines de fonds).
• Vérifier avec les familles des futurs habitants s’ils sont prêts à faire un don.
• Partager la recherche de financement avec un.e autre bénévole.
• Obtenir un engagement des pouvoirs subsidiants potentiels (un document indiquant leur intérêt peut aider à obtenir des crédits de trésorerie).
• Contacter d’autres associations du secteur du « bien vieillir » pour voir comment elles se financent et financer un poste de coordination.
• Rester présents dans l’esprit des politiques et envoyer des revendications avant et après les élections.
• Mutualiser la coordination avec d’autres associations pour regrouper des besoins plus petits.

Éléments de discours :

• Insister sur le caractère innovant.
• Utiliser des récits concrets et humains, parler de l’histoire des personnes pour se projeter dans le projet.
• Utiliser l’art pour présenter les avantages de la maison aux bénéficiaires.
• Faire participer les bénéficiaires aux rendez-vous avec les donateurs.
• Identifier clairement ce que l’on apporte aux donateurs (marketing, image, cohérence des investissements, solutions pour dépenser les budgets restants en fin d’année).

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Quels financements privés mobiliser pour asseoir le modèle économique de l’association et s’autonomiser des subsides culturels lourds en administration ?

Les conseils donnés à Pauline David Pro, du P’tit Ciné.

Actions suggérées :

• Vérifier les critères pour devenir une organisation de jeunesse ou d’éducation permanente.
• Approcher les bénéficiaires plutôt que par activités, chercher des subsides en fonction des publics (ex : jeunes, personnes âgées, détenus).
• Contacter EmpreinteS, un projet de cinéma itinérant qui a varié ses sources de financement.
• Monétiser certaines activités, par exemple, démarcher des entreprises pour financer des documentaires sur des sujets d’intérêt.
• Trouver un parrain ou une marraine médiatique pour rendre l’association plus visible et importante aux yeux des financeurs (ex : un cinéaste, un acteur).

Comment s’autonomiser des subsides en diversifiant ses sources de revenus ?

Les conseils donnés à Solène Thibaut de Déclic en PerspectiveS

Actions suggérées :

• Vendre des services de facilitation à des tarifs plus élevés.
• Démarcher des entreprises pour organiser des hackathons dans des secteurs variés (ex : pharma, tech).
• Développer une offre pour les entreprises sur l’intégration et la collaboration avec les jeunes.
• Accompagner l’intrapreneuriat dans les entreprises pour financer d’autres activités.
• Creuser la piste de l’entrepreneuriat féminin et créer des partenariats.
• Se présenter auprès de grands donateurs.
• Investiguer la piste des legs.

Des ressources pour aller plus loin :

Modèles économique en économie sociale : les 6 modèles hybrides

MindMap : les sources de financement à Bruxelles (via Hub.Brussels)